-
A à K
A
Antithèse (opposition) oppose dans 1 enoncé 2 mots, 2 expressions contraire afin de souligner une idée par effet de contraste.
Abstrait : désigne une qualité générale ou une relation commune à toute une catégorie d'êtres. S'oppose à Concret, qui qualifie des objets ou êtres réels, perçus par les sens.
Allégorie : métaphore prolongée, suite d'éléments descriptifs ou narratifs qui sert à communiquer une véritté abstraite.
Allitération : répétition d'une consonne au début de 2 mots qui se suivent.
Anaphore : répétition du même mot au début des divers membres d'une phrase.
Aphorisme : Maxime, pensée énonçant une morale.
Archétype : type primitif ; original qui sert de modèle.
Assonance : répétition d'un meêm voyelle auprès de 2 consonnes différentes.
Assonance : répétition de la même voyelle tonique en fin de vers; (par exemple : rencontre et honte).
Alexandrin : vers de 12 syllabes.
Anadiplose : reprise en début d'1 vers du mot qui termine le vers précédent.
Asyndète : absence de tout mot de liaison entre des groupes de mots.
B
Ballade : poème du Moyen Age. On distingue 2 formes de ballades : la petite ballade comporte 3 strophes de 8 vers octosyllabes suivies d'1 quatrain ; la grande ballade comporte 3 strophes de 10 vers décasyllabiques suivies d'1 quintil.
Burlesque : d'un comique outré et trivial ( Voir particulièrement Molière).
C
Cadence majeure : énumération où les termes sont volumétriquement de plus en plus importants.
Césure : coupe centrale qui sépare un alexandrin en 2 moitiés égales.
Chiasme syllabique : figure de son par inversion des lettres qui composent une syllabe.
Cubisme : (littérature notamment d'Apollinaire) mouvement artistique du début du XX° siècle, qui représente les objets selon des formes géométriques simples, et non selon une perspective réaliste. (Les Calligrammes d'Apollinaire).
Coup de Théâtre : moment fort de l'action qui surprend les personnages et les spectateurs.
Calligramme : poème dont le présentation typographique dessine le sujet du poème.
***Césure : point fixe de partage ds les vers de plus de 8 syllabes. Ds l'alexandrin, elle se situe dans l'hémistiche. Ds la décasyllabe, elle définit 2 éléments de 4 et 6 syllabes.
Comparaison : figure de style; Toute comparaison comporte 3 éléments : le comparé, le comparant et l'outil de comparaison (comme, ainsi que...).
Coupe : point de partage, à l'intérieur d'1 hémistiche, des groupes de mots. La coupe occupe une place variable.
Champ sémantique (ou lexical) : ensemble des mots (nom, verbes, adjectifs...) désignant un même secteur de réalité. Par exemple champ sémantique des éléments : feu, eau, terre...
Cliché : mot péjoratif désignant une image stéréotypée.
Connecteurs logiques (et aussi spatio-temporels) : conjonctions et adverbes établissant une relation logique (cause, conséquence, opposition...).
Connotation : tout ce qu'un mot suggère, au-delà du sens dénoté. Les connotations de ruines peuvent être mort, décadence, silence, fragilité de l'homme...
Cynique : qui méprise ce qui est moral et qui affiche ce mépris.
D
Décadence : caractéristique des régimes en plein affaiblissement et marqués par une certaine corruption des moeurs. En littérature, désigne l'école littéraire pessimiste et ironique qui prépara le symbolisme.
Dénouement : on nomme ainsi les dernières scènes de la pièce, où les situations les plus complexes trouvent leur solution.
Dialogue : paroles échangées entre les acteurs. a pour fonction de dévoiler au public une relation, ainsi que lecaractère de chaque personnage.
"Dialogue de sourds" : est une suite de fragments discontinus, qui illustre la solitude tragique de l'être humain. Une certaine non-communication (dramatique).
Décasyllabe : vers de 10 syllabes.
Distique : groupement de 2 vers rimant ensemble et formant une unité de sens de la raison.
Didactique : qui vise à instruire. La Fable est un genre didactique. (voir également dissertation didactique ou discours didactique).
Dramatique : a) qui met en valeur l'action : la structure dramatique d'une fable, d'un poème.
b) qui est susceptible d'intéresser vivement le spectateur. Ne pas confondre avec tragique, qui fait intervenir les notions de fatalité et de mort.
E
Enjambement (poésie) : effet produit lorsqu'une phrase dans un poème ne s'arrête pas à la rime mais déborde jusqu'à la césure ou la rime du vers suivant.
Epicurien : partisan d'une morale qui se propose la recherche du plaisir, d'après la doctrine d'Epicure.
Eponyme : personnage qui a donné son nom à l'oeuvre qui le met en scène.
Ellipse : tournure de style qui consiste à supprimer des mots qui seraient nécessaires à une construction grammaticale complète, mais dont l'absence n'empêche pas la clarté du sens.
Epopée : long poème à la gloire d'1 héros ou d'une nation, mêlant le surnaturel et le merveilleux au récit d'exploits.
Essai : ouvrage en prose traitant librement d'un sujet qu'il ne prétend pas épuiser.
F
Fatalité : puissance surnaturelle qui détermine d'avance tout ce qui arrive.
Figures de style ou de rhétorique : (Cf : Lexique) procédé expressif.
Focalisation (Cf : Langue Française) choix d'un point de vue narratif. on distingue la focalisation zéro, interne, externe.
G
Grotesque : exagération caricaturale poussée jusqu'à l'iréel, le fantastique. (Notion dans la Préface de Cromwell de Victor Hugo ou encore le personnage de Quasimodo, être de l'à peu près grostesque et sublime).
H
Hémistiche : une moitié de vers.
Hyperbole : figure de style qui met en relief en utilisant l'exagération.
Hypallage : transfert d'épithète.
I
Idéologie : ensemble d'idées propres à un groupe ou à une société. Ce mot est très souvent péjoratif.
Incantatoire : qui opère un charme, un sortilège, comme des paroles magiques.
Introspection : examen de conscience, analyse que l'on fait de ses propres sentiments.
Ironie : manière de railler en affirmant le contraire de ce qu'on pense.
Isotopie : redondance dans une phrase, dans un texte de la même unité de sens.
Tags : lexique, ironie, épopée, essai, métaphore, isotopie, idéologie, hyperbole, hypallage, hémistiche
-
Commentaires