ADJECTIFS QUALIFICATIFS Masculins et Féminins<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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Classe 1

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à pour les adjectifs masculins à 1 base, comportant ou non le –s au CSS

à pour les adjectifs féminins à 1 base ne comportant pas de –s au CSS.

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Classe 2

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Adjectif épicènes ; pas de trait distinctif entre masculin et féminin en latin.

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Classe 3<o:p></o:p>

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à 2 Bases se rencontrent surtout en latin dans les adjectifs au comparatif :

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GRANDIOR > graindre<o:p></o:p>

MAIOR > maire<o:p></o:p>

MINOR > meindre<o:p></o:p>

PEIOR > pire<o:p></o:p>

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B/ Féminins

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1)      + 1 Base (variable) pas de changement = 1^ère déclinaison<o:p></o:p>

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Attention, pas de –s au CSS !<o:p></o:p>

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2)      + 1 Base = 2^ème déclinaison<o:p></o:p>

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Le –s final va s’étendre à tous les mots féminins non terminés par un –e ainsi :

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Ou<o:p></o:p>

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3)      + 2 Bases (avec glissement de l’accent) = 3ème déclinaison<o:p></o:p>

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Les féminins invariables : <o:p></o:p>

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PAX > pes<o:p></o:p>

FIDES > foiz<o:p></o:p>

CRUX > croiz<o:p></o:p>

VOX > voiz<o:p></o:p>

Langue Française du Moyen-âge – Initiation à la langue française du Moyen-âge

 <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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NOMS / SUBSTANTIFS

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A/ Masculins

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1) + 1 Base comportant un –s au Cas Sujet Singulier (CSS) = 1^ère déclinaison<o:p></o:p>

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Le –s désinentiel avec la consonne terminale de la base peut entraîner des altérations :

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-         Lorsque le radical se termine par une dentale, le –t forme avec le –s de flexion une affriquée (-ts) transcrite graphiquement en –z au XII°, et –s au XIII° ainsi :

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VARLET + s > varlez

JORN + s > jorz

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Noter que [-st + s ] donne Z :

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FUST + s > fuz<o:p></o:p>

FOREST + s > forez<o:p></o:p>

OST + s > oz.<o:p></o:p>

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-         Lorsque le radical se termine par une liquide, la vocalisation du –l  implosif devant le –s entraîne une modification du radical comme

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CHEVAL > CHEVAUS

CASTEL > CASTIAUS

VAISSEL > VAISSIAUS

RUISSEL > RUISSIAUS

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2) + 1 Base ne comportant pas de –s au CSS = 2^ème déclinaison<o:p></o:p>

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3) + 2 Bases – Substantifs issus des imparisyllabiques latins = 3^ème déclinaison<o:p></o:p>

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De nombreux noms propres se joignent à cette troisième déclinaison :

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Hue > Huon

Charles > Charlon

Gui > Guion

Guenes > Ganelon

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Ainsi que des imparisyllabiques latins germanique comme :

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Gars > garçon

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Existe aussi les substantifs invariables dont la base se termine par –s, et le –s final du CSS ne peut apporter de modifications :

Bois<o:p></o:p>

Cors<o:p></o:p>

Dos<o:p></o:p>

Los<o:p></o:p>

Marchis<o:p></o:p>

Mois<o:p></o:p>

Repos<o:p></o:p>

respons<o:p></o:p>

Tans<o:p></o:p>

Vis (visage)<o:p></o:p>

Braz<o:p></o:p>

Corroz<o:p></o:p>

Piz<o:p></o:p>

Deliz<o:p></o:p>

Solaz<o:p></o:p>

Le récit de paroles
Marcel Proust, Sodome et Gomorrhe : "Je dis à ma mère : [...]. Il faut absolument que j'épouse Albertine" (A la Recherche du temps perdu).  Discours Narrativisé	"J'informai ma mère de ma décision d'épouser Albertine" Le discours du personnage est réduit à un événement, il est intégré à la suite desf aits rapportés par le narrateur sans que l'on sache précisément ce qui a été prononcé.
Discours Transposé	"Je dis à ma mère qu'il me fallait absolument épouser Albertine" Les paroles sont rapportées au discours indirect. Le discours imite, au moins partiellement, les paroles prononcées.
Discours Indirect Libre	"J'allai trouver ma mère : il me fallait absolument épouser Albertine" Le discours est rapporté, mais la structure de subordination est éludée, donnant un semblant d'autonomie au discours du personnage. En l'absence de verbe déclaratif, seules les transpositions temporelles manifestent encore la médiation narrative.
Discours Rapporté	"Je dis à ma mère : [...] Il faut absolument quej'épouse Albertine" Le narrateur feint de donner la parole à son personnage et de reproduire fidèlement les paroles "réellement" prononcées.
Discours Immédiat (Direct)	"Il faut absolument que j'épouse Albertine" La parole est donnée d'emblée au personnage, qui se présente de lui-même, sans la médiation du narrateur, dont il assume en fait la fonction.

La Perspective narrative

Focalisation Interne : Le narrateur épouse le point de vue d'un personnage, limité dans sa vision comme dans son savoir. On peut réécrire le segment narratif considéré en 1er personne sans que cette opération entraine "aucune autre altération du discours que le changement même des pronoms grammaticaux" (R. Barthes). Focalisation Externe : Le narrateur en dit moins que n'en sait le personnage. Le héros agit sans que le lecteur connaisse ses pensées ou ses sentiments. La réalité est réduite à ses apparences. Focalisation Zéro : Le narrateur en dit plus que n'en sait aucun des personnages. Le récit adopte le point de vue d'un narrateur omniscient, qui connait tout et voit tout.