• XIX° siècle


    * Le Romantisme (1820-1848)

    Quelques précurseurs :

    Jean-Jacques Rousseau, Madame de Staël, et Chateaubriand.

     

    Objectifs :

    Mouvement littéraire qui laisse

    1. Place à l'expression des sentiments et des sensations
    2. Abolissant les règles strictes de la littérature classique

     

    "Qui dit romantisme dit art moderne-c'est-à-dire intimité, spiritualité, couleur, aspiration vers l'infini, exprimées par tous les moyens que contiennent les arts."

    Charles Baudelaire (Le Salon de 1846)


    * Le Réalisme (Révolution 1848)

    Quelques Précurseurs ou plutôt les initiateurs :

    Edmond Duranty, Champfleury, Honoré de Balzac, Stendhal, George Sand ou Gustave Flaubert.

     

    Objectifs :

    1. Attitude de l'auteur face au réel
    2. Représenter le quotidien, au plus près du vécu.
    3. Traduction du réel.


    * Le Naturalisme (1865-1893)

    Le Chef d'école :

    Emile Zola

     

    Objectifs :

    1. Prône l'observation, enquête et documentation.
    2. Etude et description exactes du réel.
    3. Se nourrit des découvertes de l'époque : médicales, méthodes scientifiques et les appliquent en littérature.
    4. Description de toutes les classes sociales


    * Le Parnasse et le Symbolisme ( seconde moitié du XIX)

    -->Le Parnasse (1862-1880)

    Précurseur :

    Leconte de Lisle

     

    Objectifs :

    1. Se voue au culte d'un beau très formel (formes antiques et culte de l'Histoire).

     

    -->Le Symbolisme (1886-1898)

    Réaction contre les Parnassiens.

    Les précurseurs :

    Charles Baudelaire, Stéphane Mallarmé, Paul Verlaine et Arthur Rimbaud.

     

    Objectifs:

    1. Il fait du symbole la condition même de l'art.
    2. Suggère
    3. Libération du vers du moule classique

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  • L’Odyssée

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    • Chants I-IV : La Télémachie

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    Après un bref préambule (v. 1 – 15) montrant Ulysse retenu loin d’Ithaque, le poète nous transporte sur l’Olympe où se tient l’Assemblée des Dieux. A la demande d’Athéna, Zeus accorde la délivrance d’Ulysse. Sous les traits de Mentor, Athéna se rend à Ithaque et engage Télémaque à aller s’enquérir du sort de son père auprès de Nestor et Ménélas (chant I)

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    Le chant II est celui du voyage de Télémaque d’Ithaque à Pylos. Les jours suivants (chant III) Télémaque séjourne chez Nestor qui l’accueille avec joie et l’incite à se rendre accompagné de son fils Polymestor à Lacédémone.

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    A Sparte (chant IV), Hélène et Ménélas accueillent Télémaque et lui annoncent qu’Ulysse est retenu chez la Nymphe Calypso. Laissant Télémaque à Sparte, le poète ramène ses auditeurs à Ithaque où Pénélope et les prétendants sont sous le choc de la nouvelle du départ du jeune homme.

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    • Chants V-VI : le départ d’Ulysse.

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    Une seconde assemblée des Dieux aboutit à l’envoi d’Hermès chez Calypso, à Ogygie pour lui annoncer que Zeus a décidé le retour d’Ulysse dans sa patrie. Calypso obtempère, malgré son désir de garder le héros avec elle, et constatant qu’Ulysse préfère Ithaque à l’immoralité, l’aide à construire un radeau et organise son départ. Durant quatre jours, le héros se prépare, puis durant 18 jours il erre sur les flots. Arrivé en vue de Schérie, l’île des Phéaciens, il est repéré par Poséidon qui déclenche une tempête furieuse de 2 jours. Le 20° jour après son départ, épuisé de fatigue, il atteint la côte phéacienne, se blottit dans un épais fourré et s’endort.

    Le jour suivant (chant VI), à Schérie, Nausicaa inspirée par Athéna vient laver son linge auprès du rivage où Ulysse repose. Elle joue à la balle avec ses compagnons dont les cris réveillent le naufragé. C’est la rencontre entre Ulysse et Nausicaa. La jeune fille accueille le héros avec bonté, lui fait donner vivres et vêtements et l’invite à la suivre, de loin jusqu’au palais d’Alcinoos.

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    Chants VII à VIII : Ulysse chez Alcinoos.

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    Ulysse admire les jardins et le palais du roi, puis il entre dans la grande salle et se jette aux pieds de la reine Arété. Alcinoos lui offre l’hospitalité et lui promet de le faire reconduire dans sa patrie (chant VII).

    Le lendemain (chant VIII), une assemblée des Phéaciens confirme la promesse de fournir à Ulysse un vaisseau. Ulysse est convié à un banquet au cours duquel l’aède Démodocos chante la querelle entre Achille et Ulysse. Ulysse en l’écoutant verse des pleurs qu’Alcinoos remarque. Au banquet succèdent des jeux dans lesquels Ulysse fait briller sa force. Au repas suivant, l’aède chante, à la demande d’Ulysse, l’histoire du cheval de Troie qui fit la perte des Troyens. Ce chant émeut Ulysse aux larmes. Alcinoos l’invite alors à se nommer et à raconter ses aventures.

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                Chants IX à XII : les récits d’Ulysse chez les Phéaciens.

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    Ulysse raconte comment, après la guerre de Troie, il rencontra successivement les Cicones, les Lothophages, son escale dans l’île des Cyclopes où il aveugla Polyphème mais perdit certains de ses compagnons dévorés par le monstre (chant IX). Le livre X est consacré à l’escale chez Eole qui lui offre l’hospitalité et lui remet une outre où sont enfermés les vents qui pourraient l’éloigner de sa patrie. Ulysse touche alors au but, mais tandis qu’épuisé, il s’endort, ses compagnons ouvrent l’outre et une tempête rejette la flotte loin d’Ithaque chez les Lestrygons anthropophages. Ulysse parvient à s’échapper avec un seul vaisseau et aborde dans l’île de Circé où il demeure un certain temps. Sur les instances de ses compagnons, il quitte l’île de Circé pour le mystérieux pays des Cimmériens (chant XI) où il doit offrir un sacrifice aux morts pour consulter le devin Tirésias. C’est alors l’évocation des morts, Tirésias prédit à Ulysse son retour et le héros s’entretient avec sa mère et plusieurs de ses anciens compagnons d’armes dont Agamemnon et Achille. Le XIIe livre est consacré à la dernière partie du voyage avec le passage de l’île des Sirènes, de Charybde et Scylla et la halte dans l’île de la Trinacrie où paissent les vaches du soleil, troupeau sacré dont les compagnons d’Ulysse, affamés, mettent une partie à mort. A peine embarqués, ils affrontent la tempête déchaînée par le Dieu irrité. Tous meurent et Ulysse aborde seul dans l’île de Calypso.

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    • La seconde partie de l’Odyssée, qui commence avec le chant XIII, est celle du retour à Ithaque et de sa vengeance (XIII-XXIII).

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    Chants XIII-XVI : le retour d’Ulysse à Ithaque.

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    Le chant XIII est celui du retour d’Ulysse. Une rapide navigation le conduit à Ithaque où les Phéaciens le déposent, endormi, avec ses trésors, présents d’Alcinoos. A son réveil, Athéna lui promet son aide et lui conseille de se rendre chez le porcher Eumée.

    Déguisé en mendiant, Ulysse arrive chez Eumée qui lui accorde l’hospitalité et exprime tout le regret qu’il a de son maître, mais Ulysse ne se fait pas encore reconnaître (chant XIV). Le chant XV conduit d’abord à Sparte, près de Télémaque, auquel Athéna ordonne de rentrer à Ithaque. Tandis qu’Eumée et Ulysse s’entretiennent, Télémaque retourne à Phères, Pylos, puis débarque à Ithaque et se rend à son tour à Pénélope et reste seul avec son père.

    Au chant XVI, intervient la 1ère reconnaissance d’Ulysse. Athéna rend à Ulysse sa vigueur et sa beauté et Télémaque reconnaît son père (v.155-275). Télémaque et Ulysse sont désormais unis ds la lutte contre leurs ennemis. La fin du chant évoque l’émotion de Pénélope et des prétendants à la nouvelle du retour de Télémaque.

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                Chants XVII-XX : les reconnaissances d’Ulysse.

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    Le chant XVII fait assister au retour de Télémaque puis d’Ulysse et Eumée au palais. Devant la porte du palais, le chien Argos reconnaît son maître et meurt à ses pieds. Ulysse est injurié par les prétendants. Pénélope veut interroger l’inconnu mais Ulysse repousse l’entretien au soir, à l’heure où les prétendants auront quitté le palais.

    Le chant XVIII réunit dans la grande salle du palais Télémaque, Ulysse et les prétendants. Le mendiant Iros lutte avec Ulysse dont il est jaloux.

    Le chant XIX  est celui de la rencontre entre Ulysse et Pénélope et prépare la reconnaissance du chant XXIII entre les 2 époux.

    La vieille nourrice du héros, Euryclée, lavant les pieds d’Ulysse, le reconnaît à une cicatrice qu’il porte à la jambe.

    Le jour suivant (chant XX), Ulysse se réveille dans la cour du palais où tous s’affairent pour préparer le festin. Le devin Théoclymène annonce la mort des prétendants.

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                Chants XXI à XXIII : la vengeance d’Ulysse.

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    Pénélope s’est engagée à épouser celui qui saurait se servir de l’arc d’Ulysse. L’heure de l’épreuve est arrivée. En vain les prétendants essaient les uns après les autres de bander l’arc du héros. Ulysse, qui s’est fait reconnaître de ses fidèles, le porcher Eumée et le bouvier Philoetios, rentre avec eux après leur avoir ordonné de fermer les portes. Il demande à tenter l’épreuve. Les prétendants s’y opposent mais pénélope et Télémaque donnent leur accord. Et tandis que pénélope remonte dans sa chambre et dort, Ulysse remporte le jeu de l’arc (chant XXI).

    Aussitôt, aidé de Télémaque, d’Eumée, il massacre les prétendants dont il s’est fait reconnaître. Pour Aristophane de Byzance et Aristarque, l’Odyssée s’arrêtait en ce point c’est à dire au vers 296 du chant XXII, la vengeance une fois achevée.

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  • Etude de l’œuvre 1984 de George Orwell

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    I/ Présentation de 1984<o:p></o:p>

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    Orwell = engagement politique (communiste). Il sera chassé de l’Espagne par des communistes pour des raisons de Trotskisme. C’est un homme de gauche mais il refuse les positions Stalinisme. Ses romans vont être mal reçus par les auteurs communistes notamment 1984.

    Il chercher à promouvoir un communiste véritable.

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    1984 est une sorte d’utopie en forme de roman.

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    (cf. Thomas More L’Utopia, début XVI° siècle (L’île de nulle part). L’utopie est toujours située dans un territoire fictionnel, autre que notre monde. Lieu où règne un idéal, placé sous le signe de l’abondance et du bonheur.)

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    Le titre va donner naissance au terme utopie. Par la suite, donne naissance un nouveau genre littéraire.

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    Echappe aux changements historiques (hors du temps, hors de l’histoire) = société parfaite. Ces sociétés proposent une possibilité de bonheur partagé. Idée de la Communauté. Le point commun de ces textes (Candide de Voltaire ou encore Télémaque de Fénelon…) = recherche des programmes de Réforme. Un monde de combat. Permet de critiquer et d’améliorer cette société. (la Fable, Les Lettres Persanes, les textes de Voltaire…). L’utopie ne peut exister que parce qu’elle est imaginaire. Ne se veut pas forcément réalisable. On oublie que l’utopie est un combat et non un programme.

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    Apparition Mi – XIX° siècle à une anti-utopie, associée à un cauchemar communautaire. Programme politique dans notre monde. (Fourier architecte = modèle d’une communauté bien agencée). 1917 les socialistes promettent la réalisation d’une société utopienne. La plupart des textes anti-utopies viennent du communisme. Il s’agit de montrer l’utopie fonctionnant dans nos sociétés.

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    Avenir lointain, soit se situer dans des mondes extraterrestres.

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    Nous autres (1922) œuvre d’un russe anti-communiste d’Evgeni Zamiatine. Très forte composante scientifique.

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    Brave New World (1932) d’ Huxley = société idéale terrifiante, complètement déterminée, mécanique / conditionnement chimique.

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    La Kallocaïne (1940) de Karin Boye. Molécule qui permet une surveillance totale des individus. Idée que les personnages ne sont jamais seuls.

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    La Ferme des Animaux d’Orwell = critique de l’utopie à travers les animaux, société égalitaire isolée. Premier grand succès de l’auteur.

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    n      3 slogans de 1984 :

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    -         La Liberté c’est l’esclavage

    -         L’Ignorance c’est la force

    -         La Guerre c’est la Paix.

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    1984 commence là où La ferme des Animaux s’arrête. Prend une suite. c’est son point de départ.

    Différence fondamentale des points de vue des livres.

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    1.1 La structure de 1984 <o:p></o:p>

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    3 lectures possibles de l’œuvre. Plusieurs pistes d’interprétation.

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    n      Lecture assez pessimiste :

    -Histoire d’une révolte qui commence par l’écriture de son journal intime.

    -Histoire d’amour qui commence également avec Julianne.

    -Rééducation

    -Ecrasement de la révolte.

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    n      2ème lecture :

    par un membre de l’intérieur, agent double et devient le bourreau du personnage principal. Origine de la révolte = mort des ses parents. Découverte de pièces qui prouve une autre réalité. Donc failles dans le Parti. Plan d’un pouvoir sadique, un pouvoir qui manipulerait ses citoyens.

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    n      3ème lecture :

    Révolte finie / être renversé. Principe d’affabilité du pouvoir, révélé par l’appendice (note p.14).

     


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  • Les Fenêtres

    Du rouge au vert tout le jaune se meurt
    Quand chantent les aras dans les forets natales
    Abatis de pihis
    Il y a un poème à faire sur l'oiseau qui n'a qu'une aile
    Nous l'enverrons en message téléphonique
    Traumatisme géant
    Il fait couler les yeux
    Voila une jolie fille parmi les jeunes Turinaises
    Le pauvre jeune homme se mouchait dans sa cravate blanche
    Tu soulèveras le rideau
    Et maintenant voilà que s'ouvre la fenêtre
    Araignées quand les mains tissaient la lumière
    Beauté pâleur insondables violets
    Nous tenterons en vain de prendre du repos
    On commencera à minuit
    Quand on a le temps on a la liberté
    Bigorneaux Lotte multiples Soleils et l'Oursin du couchant
    Une vieille paire de chaussures jaunes devant la fenêtre
    Tours
    Les Tours ce sont les rues
    Puits
    Puits ce sont les places
    Puits
    Arbres creux qui abritent les Caresses vagabondes
    Les Chabins chantent des airs à mourir
    Aux Chabines marronnes
    Et l'oie oua-oua trompette au nord
    Où les chasseurs de ratons
    Raclent les pelleteries
    Étincelant diamant
    Vancouver
    Où le train blanc de neige et de feux nocturnes fuit l'hiver
    Ô Paris
    Du rouge au vert tout le jaune se meurt 
    Paris Vancouver Hyères Maintenon New York et les Antilles
    La fenêtre s'ouvre comme une orange
    Le beau fruit de la lumière


    I/ Légende :

    Couleur Brute : le jaune est associé au "feu", le vert à la forêt.

    Problème d'Identification

    Engage le lecteur à ouvrir la fenêtre est d'aller chercher la cohérence

    Evocation brute, absence de verbes déterminants

    Sombre, peur

    Lien, recadrage du poème.

    II/ Les Fenêtres :

    Chant : problème d'inspiration poétique, work in progress (l'oeuvre entrain de se faire) (Les faux monnayeurs de Gide).

    Absence de ponctuation, entre le vague et précisition, mais signe de vers; fragmentation d'1 sens mais continuité.

    1 décasyllabe et alexandrin = confusion.

    Nature : réalité, tps lien et divers.

    Conclusion : lumière différent de sens, perception, mouvement et son.

    III/ Idée de Plan détaillé :

    I) Tableau Cubiste

    a)Esthétique

    Ekphrasis : science traditionnelle, bcp d'images, de métaphores. Faire et construire 1 tableau.

    Les Fenêtres = construction de son, d'1 tableau (cf.Baudelaire et Mallarmé)

    Notations exotiques "cabines marrones" "Antilles" "Oie oua-oua"(animaux sauvages d'Amérique Latine) = choix de recherches exotiques.

    Le corps mis en scène "jeune fille" "jeune homme" : lecture d'1 tableau : lecture d'1 thème pictural.

    b)Composition Cubiste

    Les fenêtres : titre de l'oeuvre de Robert.

    Motif : rideau, le choix des couleurs, brut juxtaposé, tous les objets évoquent une vibration colorée.

    Absences de verbes, déterminants, mots de liaison. Evocation brute, vers réduit à 1 mot.

    c) Un Pinceau poétique

    Travail de répresentation d'objets qui vient d'1 art de la poésie, recherche de lumière picturale.

    Travail de métaphores due à 1 travail cubiste : le Kaléidoscope. Il y a un isolement de l'objet (majuscule) "Araignées quand les mains tissent la lumière" : chaque objet est associé à la lumière, le poème se boucle sui lui même. Ce qu'on appliquait au tableau cubiste - transfert.

    II/ Désorganisation de sens

    a) Déconcertation

    La perspective est abolie. Construit et arrête les phrases. Désordre, donc le lecteur doit s'inventer un ordre car il n'y a pas une unité de lecture.(juxtaposition des sens)

    Décors, tous les indices temporels ont perdu les boussoles : éclatement des moments : minuit/jour.

    Tps : présent, passé et futur.

    "Les Ondes" téléphonique, dramatisation de la personne.

    Déconstruction au sens, passagère si le lecteur accepte.

    III/ Pouvoir Poétique

    a)A la fenêtre du poème

    Allusion au chant. Poème se réfléchit lui même. Tout un travail de cadrage, cela se reflète sur ses vers. Il n'y a pas de sens linéaire. Le seule chose qui reste, c'est le son. Assonances et allitérations. Il a crée son unité.


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  • Les Tragiques d'Agrippa d'Aubigné.

    (1552-1630)


    *** Les Tragiques <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p></o:p>

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    Se compose de 7 livres, 9000 vers. Travail de plusieurs années. Poème épique.

    à Le Titre renvoi à la Tragédie (Le Chant du Bouc). Issue malheureuse (théâtre différent Comédie).

     

    Œuvre qui renvoie à des catégories de Genre :

    -Epopée qui se termine Bien = paradis – purgatoire – enfer.

    -à une adaptation : temps qui se termine mal. Au XVI°s beaucoup de nouvelles, recueils qui se terminent toutes mal (avec des détails réalistes).

    Mais l’œuvre ne se termine pas forcément mal.

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    Traduction d’un style en latin neutre pluriel : en latin « Tragica » = des « choses tragiques ».


    ----> 7 Livres : nombre Impair : processus de composition littéraire en vigueur au Moyen Age, à l’Antiquité = composition symétrique. Ordre du Visuel. Idée d’éclairer l’esprit. Œuvre Lumière Tragique.

    L’auteur fait la description de tableaux. Un côté Pictural dans la composition. Conception  - rappel de l’écriture (Bible…).

     <o:p></o:p>

    [1er livre : « Les Misères »]

    Plan du Livre : EXORDE (1-96) : Je ; Nécessité de rompre (1-34); Prière (34-35); Nouvelle Poésie (54-96)

     

    I DESORDRES DE LA FRANCE (96-632)

    1)Allégories de la France : 96-190 ; mère aux 2 enfants 96-130; géant : corps et ventre des financiers 130-178; vaisseau 178-190.

     

    2)"Tableau public" (social); "général discours" (190-365 ; 190-256). Peur et meurtres.

     

    3)Paysans 256-436 ; fuite 236-274 ; terre accueillante 274-312; la faim 312-366; exemple vu : la famille 366-436.

    Avertissements aux méchants 436-460.

     

    4) Anthropophagie 460-592 a)Chiens loups 490-594 b)Mère anthropophage 494-562 c)rois dévorants :jadis ;aujourd'hui 562-592

    Avertissement à Henri 592-608

     

    5)Allégorie : France cadavre 609-632.


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